In Tenebris
CD DIGIPACK - RC2002
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Adorasti + Video track
CD Digipack / 9 titres |
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C H R O N I Q U E S d e P R E S S E Chaque nouvelle production de Rosa Crux, qu’elle soit musicale, picturale ou scénique, constitue une véritable pièce d’orfèvrerie. Tant par les sons que par les images, l’univers païen du groupe rouennais ne semble en effet pouvoir s’exprimer autrement qu’au travers d’œuvres grandiloquentes et protéiformes. Touche-à-tout de génie, musiciens émérites et bricoleurs d’instruments surréalistes, le duo nous revient aujourd’hui avec un troisième opus dont le seul nom résonne comme une invocation : "In Tenebris"… Sombres, incantatoires et mécaniques, les mélopées
de Rosa Crux restent immuables dans leur structure, égrenant sur des
rythmes presque mathématiques neuf nouvelles compositions de fer et de feu.
Une ouverture dantesque, Adorasti, un épilogue funèbre, Salve Crux et de
puissantes marches rituelles, rythmées par les obsédants
tambours-automates (Sacrum), la fascinante et singulière formule
rosicrucienne déploie ses mécanismes les plus affûtés pour un nouveau
périple infernal. Cloches gothiques, guitare déchirante, grandes orgues,
chant psalmodié, musiques sacrées (Arcum) ou sacrificielles (Omnes Qui
Descendunt), tout ici tutoie obscurantisme médiéval, symboles
cabalistiques et liturgie ancestrale. Un extraordinaire potentiel évocateur
au travers duquel Rosa Crux parvient à esquisser l’indescriptible. Les
ténèbres. Lorsque l’on a un nouvel album de Rosa Crvx entre les mains, on se sent un peu comme avant d’aller voir un nouveau film de David Lynch. On ne sait pas trop a quoi s’attendre. On sait que ça va être génial, on sait que ça va être surprenant, on sait que ça ne va pas être simple, qu’il va falloir lire entre les lignes, et qu’on n’en ressortira pas indemne. On sait qu’on va y retrouver l’esprit et la folie de l’auteur, mais on ne sait pas vraiment a quelle sauce notre cerveau va être mangé. Et effectivement, on ne ressort pas indemne de l’écoute de ce très
attendu In Tenebris. On attendait un album grandiose et on l’a. Mais on ne s’attendait
peut être pas a descendre si profondément dans les ténèbres. Avec un concept
basé sur une éclipse, Olivier Tarabo et Claude Feeny nous entraînent dans une
quête sombre, belle et torturée à l’extrême. Le feu, le fer, la terre, les
ténèbres… les éléments clés de Rosa Crvx s’entremêlent une nouvelle
fois pour donner naissance à ce magnifique album, à cette rencontre impossible
entre les ténèbres et la lumière, entre les hommes et les éléments. Alyz Tale / Elegy N..24 Jamais la musique de Rosa Crvx n’aura été aussi forte, jamais son pouvoir d’évocation n’aura atteint de cimes si élevées. " In Tenebris ", nouvelle plongée dans les profondeurs de l’âme, est un album apocalyptique. Il renferme quelque chose de définitif, comme l’aboutissement ultime d’une formation qui, depuis ses début, n’a jamais renié ses fondamentales et en propose le plus beau des prolongements tout le long de ce nouveau chapitre. " Adorasti ", morceau d’introduction, pose un
ambiance martiale et dantesque : le duo Rosa Crvx, au travers d’un son
époustouflant, toujours aussi typé, nous amène directement au cœur des
choses. Plus que jamais, Olivier Tarabo et Claude Feeny affrontent
les abysses ; sur le fil du rasoir, leurs pas progressent sur un chemin en forme
de point d’interrogation, un chemin qui, même s’il n’existe que la nuit,
s’ouvre à la lumière lorsqu’on comprend qu’in fine, il n’y a de
solution que dans l’acceptation de certains mystères. " In Tenebris
", ses rythmiques martiales, ses pianos glaciaux, ses guitares planantes et
ses voix aiguës sorties d’outre-tombe, ne sont que le porte drapeau de nos
inquiétudes, un renvoi incessant aux questions de l’existence, de son
pourquoi et de ses mystères. Emmanuel / Obskure |